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LES CENTRES DE SECOURS AU RYTHME DU COVID-19

A l’heure où le coronavirus continue de faire des ravages dans le monde entier et s’apprête à atteindre son pic épidémique en France et dans la région Sud, les sapeurs-pompiers doivent également adapter leur quotidien, que ce soit avant ou pendant leur prise de garde, afin de limiter les risques de contagion.

7 heures. Alors que le soleil se lève, les routes de la commune des Pennes-Mirabeau devraient être surchargées en ce début de journée. Il n’en est rien : comme depuis près de trois semaines, ces dernières sont quasi désertes.

Au même moment, les Pompiers13 du Centre d’incendie et de secours (CIS) local se rassemblent la prise de garde quotidienne. Un à deux mètres de distance sépare chaque pompier. Même si l’activité se poursuit en caserne, les habitudes ont changées et il n’est pas question de prendre à la légère cette épidémie.

Ainsi, un « check Covid » a été mis en place pour vérifier l’état de santé de chaque agent qui prend sa garde. Une prise de température suivie d’un questionnaire précis permet au chef de garde de s’assurer qu’aucun risque contagieux ne court dans son centre. Il en va évidemment de même pour tout individu qui souhaite se rendre à la caserne.

Après la prise de garde et le check, les Pompiers13 peuvent retourner à leurs activités, même si là encore les habitudes ont changées. Plus question de faire du sport en salle, des circuits en extérieur ont été mis en place et les agents doivent se tenir à distance.

Les portes du CIS sont toutes ouvertes, y compris celles des vestiaires, afin de limiter les contacts avec les poignées, sur lesquelles les bactéries peuvent se déposer et perdurer plusieurs heures.

Dans le foyer, si le café reste autorisé, là encore les pompiers se tiennent à distance les uns des autres.

10 heures. Le Véhicule de secours et d’assistance aux victimes rentre d’intervention. Partis sur une détresse respiratoire, les secouristes n’ont une fois de plus pris aucun risque : chaque intervenant a enfilé la tenue de type C, composée de gants, d’une blouse, d’une charlotte, d’un masque, de lunettes et de protections de chaussures.

Pour les personnels, c’est désormais une habitude, car si le nombre d’interventions a considérablement diminué, les suspicions de Covid-19, elles, se multiplient dans le département.

Sur le trajet, plus question de voir trois pompiers à l’avant du VSAV. L’équipier passe en cellule et permet ainsi le respect des distances de sécurité même en intervention. Sur les lieux, la victime est à son tour équipée d’un masque de protection avant de recevoir un bilan complet.

Intervention terminée, les tenues C sont jetées dans des poubelles DASRI et, si le risque de Covid-19 était avéré, les intervenants passent leurs équipements à la machine avant de reprendre leur service.

Enfin, comme après chaque intervention, le VSAV est minutieusement nettoyé et désinfecté : ceintures, volant, brancard, matelas, poignées, petit matériel, radio : tout y passe.

Ce n’est qu’une fois les protocoles de désinfection et de nettoyage terminés que nos Pompiers13 peuvent retourner à leurs activités quotidiennes. Même si les manœuvres et le sport ne peuvent se dérouler dans les conditions habituelles, il faut entretenir la flamme !

Parce que les services de secours et d’urgence font partie de ces piliers indispensables au fonctionnement de la société, les sapeurs-pompiers resteront mobilisés jusqu’à la fin de cette crise sanitaire, et bien au-delà.

Les centres de secours au rythme du Covid-19

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