Le centre d’incendie et de secours de Miramas lance son recrutement de JSP pour la période 2024-2028.
« Quel métier aimerais-tu faire plus tard ? » Une question vieille comme le monde, toujours posée par nos ainés quand on entre dans l’adolescence, et qui accouche souvent sur les mêmes réponses : « pilote d’avion », « vétérinaire », « policier », sans oublier… « pompier ». Le fameux « camion rouge » fait toujours rêver, suscite des vocations et justifie pleinement le fait d’avoir des sections de jeunes sapeurs-pompiers (JSP), permettant à celles et ceux qui en ont l’envie de mettre les deux pieds dans la grande famille des soldats du feu et de la vie.
Chez les Pompiers13, les JSP sont actuellement au nombre de 720, répartis dans 37 écoles et 53 classes, sous la houlette de 350 animateurs. Dans certains centres d’incendie et de secours, l’heure est à la relève, comme celui de Miramas, qui dispose d’une section JSP depuis 2012 et va bientôt entamer un recrutement pour la période 2024-2028. « Les dossiers sont à récupérer avant le 30 avril et à rendre avant la mi-mai », détaille le sergent-chef Frédéric Cerda, en charge des JSP au sein de la caserne. « Les épreuves de présélection se dérouleront au mois de juin et on bouclera le recrutement pour la rentrée de septembre. J’aimerais bien avoir 16 à 18 jeunes. »
L’importance des valeurs
Pour intégrer l’école des jeunes sapeurs-pompiers dans le cadre de cette campagne de recrutement 2024-2028, plusieurs critères sont à remplir : être né(e) en 2010 ou 2011, être domicilié dans les Bouches-du-Rhône (hors Marseille), être en bonne condition physique, produire un certificat médical attestant de l’aptitude médicale et physique à exercer les activités de JSP et, bien sûr, satisfaire aux épreuves de présélection. Une vraie démarche qui ouvre la voie à des cycles de formation prévus sur quatre ans et sanctionnés à la toute fin par le brevet national de jeune sapeur-pompier.
« Dans notre section, à Miramas, on se focalise vraiment sur l’apprentissage théorique et pratique », explique le sergent-chef Cerda, pour qui l’enseignement des valeurs propres au monde des sapeurs-pompiers a toute son importance. « On convoque les jeunes pour les journées de commémoration comme le 8-Mai ou le 11-Novembre, c’est obligatoire. L’idée, c’est de ne pas les montrer pour les montrer, ce n’est pas ce que nous souhaitons. Pour nous, c’est surtout une manière d’inculquer le sens de la citoyenneté mais aussi l’esprit de groupe et de famille. »
Cet « esprit de groupe et de famille », comme cette « envie de servir l’autre », c’est aussi ce qui a motivé le sergent-chef Cerda à rejoindre les sapeurs-pompiers quand il n’était alors qu’un enfant.
« J’habitais derrière une clinique et je voyais souvent les ambulances arriver, les hélicoptères se poser… », se souvient-il. « Puis, quand j’avais sept ou huit ans, lors d’un événement caritatif, j’ai pu monter sur la grande échelle. Il y avait une certaine effervescence, cette envie de combattre le feu… J’ai voulu en faire mon métier. Je suis rentré volontaire puis je me suis accroché, j’ai passé les concours et j’ai réussi à devenir sapeur-pompier professionnel. »
Le même rêve que caressent de nombreux ados. Et pourquoi ne pas commencer en devenant jeune sapeur-pompier chez les Pompiers13 ?