Trois journées de formation à destination de l’ensemble des spécialistes Risque radiologique (RAD) et Risque chimique et biologique (RCH) de niveau 3 se sont déroulées les 19, 20 et 21 février au centre de formation départemental.
Le thème de cette année était la préparation du dispositif Nucléaire, biologique, chimique, explosif (NRBCe) dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques 2024 pour lesquels les Pompiers13 répondront présent lors de l’arrivée de la flamme les 8 et 9 mai puis de la tenue des épreuves de voile et de football du 24 juillet au 11 août sur Marseille. Durant ces périodes, le Service départemental des Bouches-du-Rhône prépositionnera un groupe Secours à la personne (SAP) NRBC, un groupe Décontamination et un groupe Point de rassemblement des victimes (PRV) pour venir en renfort du Bataillon de marins-pompiers de Marseille. Soit près de 45 personnes par jour.
Cette formation de perfectionnement et de maintien des acquis a également été l’occasion de faire un rappel sur le matériel NRBC du Sdis 13 concentré sur la cellule Décontamination d’Istres et de la cellule NRBC de Basse-Vallée-de-l’Arc. Elle a aussi permis de présenter les évolutions en termes de dotation des équipements de protection individuelle (EPI) NRBC avec une augmentation du volume mis à disposition et une meilleure répartition sur le territoire. Des EPI NRBC seront prochainement déployés dans les véhicules de commandement, le VSAI ainsi qu’un lot d’EPI dans chaque centre support.
De plus, la FAR1, document de référence qui rassemble les fiches réflexes des différentes fonctions opérationnelles, a été présentée en détaillant notamment la fiche réflexe du chef de groupe PRV, fonction qui sera assurée par des RCH3 ou RAD3 lors des Jeux olympiques et paralympiques. Des exercices de mise en œuvre de matériel ont été réalisés en montant les deux structures opérationnelles essentielles en cas d’attentat NRBC causant de nombreuses victimes, à savoir le service d’accès aux soins (SAS) interservices et le PRV NRBC.
Enfin, cette séquence a permis de présenter aux RCH3 un radiamètre (appareil détectant les rayonnements radioactifs) qui sera affecté aux quatre véhicules d’intervention risque chimique (VCH) du Service départemental et qui permettra d’assurer la sécurité des intervenants au cas où ils seraient en présence d’une atmosphère radioactive sans le savoir. En effet, il a été indiqué aux stagiaires que les rayonnements avaient la particularité d’être nullement perceptibles, ce qui rend ainsi le radiamètre indispensable.
