Secours sur monuments historiques, autonomie sur cordes, verticalisation d’une victime en un temps imparti, brancardage, parcours divers, reconditionnement du matériel… pendant trois jours, les participants ont tout donné une fois encore pour le GrimpDay, ce challenge international qui réunit des services de secours du monde entier pour des épreuves axées sur les spécificités du métier de secouriste en milieux périlleux.

La dernière édition de cette compétition s’est déroulée en septembre à Namur (Belgique), où l’événement avait d’ailleurs été initié en 2006 par des membres du service régional d’incendie de la ville de Namur. 

Les Pompiers13 du SMPM (secours en milieu périlleux et montagne) ont participé à cette édition, et c’était la première participation pour cette équipe nouvellement constituée, venue participer tout autant que découvrir cette compétition qui est aussi un moment de partage et d’échanges humains et sur les techniques. Les années précédentes, d’autres formations de Pompiers13 avaient pris part aux épreuves du GrimpDay.

11 épreuves en trois jours !

Cédric Bourgoin, Charles Cordiez, Alexandre Leconte et Marion Marchand étaient les membres de cette équipe des Pompiers13, avec aussi Cédric Cuzin comme leaderteam (chef d’unité), sans oublier Anthony Dof dans le rôle d’observateur mais aussi, en vue de l’organisation du GrimpDay l’année prochaine, Terence Durand, Nicolas Beurier et Julien Tapan en mission… reconnaissance ! 

Place ensuite à la compétition. Les équipiers, après le briefing général et la prise en compte des règles pour concourir, ont enchaîné les épreuves à un rythme effréné, « on courait tout le temps ! », sourit Cédric Cuzin.

Le meilleur coefficient de progression pour les Pompiers13

Certes, l’équipe des Pompiers13 n’a pas concouru dans les meilleures dispositions : à Namur et alentour, point de massifs ni de milieux naturels comme ceux où évolue le SMPM 13 dans les Bouches-du-Rhône ; des épreuves sous la pluie, autrement dit assez loin des conditions météo provençales ; de plus, Marion Marchand qui devait jouer le rôle de victime dans la formation du Sdis 13, a dû rejoindre les équipiers peu de temps avant les épreuves, remplacée par Gwenaël Ellerkamp, lui aussi du voyage, qui a accepté d’endosser le rôle de victime pour les épreuves. Ce n’est pas tout : « Nous avons souhaité utiliser notre matériel et nos techniques opérationnelles, alors que nous n’étions pas du tout dans les mêmes conditions opérationnelles que dans les Bouches-du-Rhône », poursuit le chef d’unité. Pourtant, les Pompiers13 finissent en 20^e position sur 24 et surtout, surtout, le SMPM 13 a obtenu le meilleur coefficient de progression, en terminant à la 10^e place au troisième et dernier jour des épreuves. Ce qui leur a d’ailleurs valu un trophée. Et l’envie de se dépasser pour les prochaines éditions !

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