Habitués aux manœuvres dans des milieux difficiles d’accès ou particulièrement dangereux, les Pompiers13 spécialistes du Secours en montagne et milieu périlleux (SMPM) ont pour la première fois réalisé un exercice sur éolienne.
Ce jeudi 11 mars, les spécialistes du SMPM, anciennement Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP), avait rendez-vous sur le parc éolien de Fos-sur-Mer pour une formation qui sortait de l’ordinaire. Piloté par le DIREX du Groupement risque industriel et technologique (GRIT), le Capitaine Ducousso, et par le Conseiller technique GRIMP, le Commandant Philippe Delquié, l’exercice avait pour objectif de tester la collaboration entre les exploitants du site (Engie, GPMM) et les services de secours lors d’une simulation d’accident d’un ouvrier travaillant dans la turbine d’une éolienne. Cela permettait évidemment de mettre en œuvre les équipes et moyens d’intervention sur le terrain et de tester les procédures d’intervention, notamment la mise en sécurité et l’intervention technique.
En arrêt cardio-respiratoire, la victime, située à près de 80 mètres de hauteur, nécessitait une prise en charge rapide et la stabilisation de son état avant d’envisager une évacuation particulièrement délicate au vu des circonstances. Malgré ces conditions, après une reprise de conscience de la victime, l’extraction était réalisée en quelques minutes seulement grâce à un savoir-faire répété tout au long de l’année par les équipes du SMPM.
Après quelques minutes de débriefing, ces dernières restaient mobilisées sur site tout au long de l’après-midi pour prendre connaissance de ces infrastructures peu communes et sur lesquelles ils sont amenés à intervenir.
En effet, le GRIMP réalise de nombreuses interventions chaque année en milieu urbain ou industriel afin de prendre en charge des victimes dans des milieux difficiles d’accès pour des équipages plus « classiques ».
Ce genre d’exercice est donc l’occasion de se confronter aux situations les plus délicates pour des équipes qui ne connaissent décidément pas le mot « routine ».