À l’occasion du 10ème anniversaire de la disparition d’Yvan Vignaroli, les Pompiers13 du centre d’incendie et de secours (CIS) de Gardanne ont organisé une cérémonie commémorative en sa mémoire, le dimanche 25 septembre 2022, à 11h30.
« Yvan était un grand sportif particulièrement attaché aux valeurs de cohésion de corps, qu’il tenait également de son métier principal, celui de mineur » affirme Stéphane Trinci, chef du centre d’incendie et de secours de Gardanne. En 1978, Yvan Vignaroli intègre le CIS de Gardanne en tant que sapeur-pompier volontaire, qui était à l’époque, encore un centre communal. En parallèle, il évoluait en tant que maître mineur dans le groupe national qui avait en charge le gisement de charbon. Les conditions de travail des mineurs étant difficiles, la solidarité était une valeur incarnée et défendue par cet homme. « C’est cet esprit et ce sens de la cohésion qu’il a apportés au sein de la caserne et c’est pour cela qu’il était particulièrement apprécié et aimé par les sapeurs-pompiers de Gardanne. On a beaucoup appris à ses côtés ». Il était également président de l’amical du centre de secours, avec cette même volonté de souder le personnel. Particulièrement sportif, Yvan Vignaroli a progressé chez les sapeurs-pompiers volontaires jusqu’au grade d’adjudant-chef.
Le 25 septembre 2012, Yvan Vignaroli est engagé sur un violent feu d’entrepôt au pôle d’activités des Milles. C’est lors de cette intervention que le sapeur-pompier perd la vie. La structure de l’entrepôt a cédé et est tombé sur lui au moment où ce dernier procédait à un repositionnement hydraulique.
La cérémonie qui s’est tenue ce dimanche rappelle le devoir de mémoire et l’importance de transmettre, de génération en génération, l’engagement et les valeurs des sapeurs-pompiers. Familles et amis, sapeurs-pompiers, personnels du Sdis 13, comités communaux du feu de forêt… tous sont venus rendre un vibrant hommage à Yvan Vignaroli. « Cette cohésion, ce lien et ces valeurs sont nécessaires pour aider les centres de secours à appréhender au mieux les missions difficiles. Sans ça, il n’y aurait pas de vie, pas d’âme », a déclaré le chef de centre avec une vive émotion.
ALBUM DE L’ARTICLE