Lancée en 2017 à l’initiative du Département des Bouches-du-Rhône et de l’Académie Aix-Marseille, cette formation connaît son petit succès auprès des élèves de cinquième.

Les chiffres ne trompent pas : depuis 2017, plus de 50 000 collégiens ont été formés aux gestes qui sauvent par les Pompiers13. Mieux, la barre des 60 000 élèves pourrait être dépassé d’ici la fin de l’année scolaire. Une vraie réussite pour le Service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône mais également pour le Département et l’Académie Aix-Marseille, tous les trois acteurs de cette formation.

« Une couche d’appel pour passer le PSC1 »

« Tout cela a été mis en place à la demande du Conseil départemental et de l’Académie », raconte le commandant Pascal Poulain, chef du service développement de la culture citoyenne et acculturation aux risques au Sdis 13. « Cette formation fait suite aux attentats qui ont eu lieu en France en 2015 et au lancement de la campagne nationale ‘Adoptons les comportements qui sauvent’ en 2016. Elle concerne l’ensemble des collèges du Département, privés et publics, y compris Marseille », précise-t-il. 

Une genèse qui fait sens, comme la formation qui est dispensée auprès des collégiens : chaque séquence dure deux heures par classe de cinquième, les élèves étant séparés en sous-groupes pour tourner entre différents ateliers animés par les Pompiers13. « On voit qu’ils sont intéressés », note le commandant Poulain quant à la réceptivité des élèves. « Il y a surtout toute une démarche en France pour que l’élève puisse être formé au secourisme tout au long de sa scolarité. Au primaire, il y a le triptyque ‘protéger, alerter, secourir’. Puis, on passe aux gestes qui sauvent en cinquième, qui sert ensuite de couche d’appel pour passer plus tard le PSC1 en quatrième ou en troisième ».

La proximité territoriale entre les différents établissements et acteurs de cette formation est également de mise puisque chaque collège a un centre d’incendie et de secours référent. De quoi renforcer un peu plus les liens entre les élèves et les casernes, avec une finalité bien en tête. Car comme le rappelle le commandant Poulain : « L’objectif, c’est que chaque élève, à l’issue de son processus scolaire, puisse porter secours aux victimes et maintenir une personne en vie quand la situation se présentera ».

(Photo d’archive)

(Photo d’archive)