Pour certains, cela devrait être une obligation ; d’autres n’avaient jamais été formés. Pour autant, les agents du Département des Bouches-du-Rhône se sont retrouvés, ces mardi 4 et jeudi 6 octobre, pour deux heures de formation aux gestes qui sauvent.
Ils étaient plusieurs centaines à s’inscrire pour participer à cette courte formation pourtant si utile. Les agents du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône se sont réunis dans l’Atrium dès mardi 4 octobre afin d’en savoir plus sur les « gestes qui sauvent » et d’acquérir les bons réflexes.
Pour l’occasion, une vingtaine de formateurs et coordinateurs des Pompiers13 se sont relayés en permanence, encadrés par le commandant Pascal Poulain, chef du service développement de la culture citoyenne et acculturation aux risques, afin de délivrer les bonnes pratiques aux personnels du Département.
Alerte des secours, réanimation cardio-pulmonaire, position latérale de sécurité et autres garrots étaient au programme de ces deux heures. Dans un si court laps de temps, il est évidemment impossible d’apprendre autant que par l’intermédiaire du diplôme « prévention et secours civique » de niveau 1 (d’une durée de 7 heures).
En revanche, cela reste suffisant pour apprendre et comprendre les gestes qui sauvent. Ces bons comportements, très simples à mettre en œuvre, qui permettent de gagner de précieuses secondes dans la chaîne des secours et de littéralement sauver des vies.
Ces journées, organisées à l’initiative du Conseil départemental et avec la participation active des Pompiers13, auront permis de former plus de 800 personnes et de leur donner envie, pourquoi pas, de poursuivre leur parcours en s’inscrivant au PSC1. Ces formations font écho à la journée de la résilience, organisée cette année jeudi 13 octobre prochain.
Le commandant Pascal Poulain précise que ces formations GQS ont été mises en place suite à la période d’attentats qu’a connu la France en 2015 : « on s’est aperçu que l’efficience des citoyens face aux risques était faible, on souhaite donc diffuser cette formation au plus grand nombre ».
De quoi, on l’espère, faire passer l’information au plus grand nombre : deux heures de votre temps pour apprendre à sauver une vie, cela n’a pas de prix !
ALBUM DE L’ARTICLE