Marins-pompiers de Marseille et sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône ont œuvré ensemble le temps d’une matinée à Velaux sur un scénario d’incendie de grande ampleur.
Renforcer l’interservices pour être encore plus aguerris sur le plan opérationnel lorsque la situation l’exige. Comme par exemple, un incendie de grande ampleur se dirigeant tout droit vers Marseille. Tel était l’objectif fixé à l’occasion de l’exercice commun entre les Pompiers13 et le Bataillon de marins-pompiers de Marseille qui s’est déroulé sur les simulateurs du centre de formation départemental à Velaux, le 19 juin.
Avoir une transmission de commandement « en bonne et due forme »
« On a fait le même exercice dans l’autre sens l’an dernier à l’école de La Rose, à Marseille, et ça s’était très bien passé », se réjouit le capitaine de frégate Bruno Coulomb, du BMPM. « C’est une opportunité qui nous est offerte de travailler tous ensemble et on espère toujours ne jamais avoir à être dans ce cas de figure car cela voudrait dire qu’on se retrouvait dans une situation difficile pour tous », ajoute-t-il. « L’idée est vraiment d’avancer en toute sécurité, avec une transmission de commandement en bonne et due forme », poursuit le lieutenant-colonel Frédéric Maggiani, sous-directeur Action anticipation au sein des Pompiers13. « On y travaille depuis quelques années donc c’est le moment de réviser nos gammes et de s’exercer. »
Pour s’aguerrir encore plus, marins-pompiers et Pompiers13 ont œuvré ensemble sur un feu virulent parti de la chapelle Saint-Michel, située sur la commune du Rove, et se rapprochant dangereusement de Marseille. L’exercice a démarré directement au niveau chef de colonne avant de monter très rapidement au niveau chef de site afin de structurer les postes de commandement et d’organiser en fin de manœuvre une passation entre Sdis 13 et BMPM en la présence de Nicolas Hauptmann, directeur de cabinet du préfet des Bouches-du-Rhône et de la région Sud.
Les forestiers-sapeurs et l’Office national des forêts étaient également représentés lors de cet exercice, sans oublier la présence du service interministériel régional des Affaires civiles et économiques de défense et de la Protection civile. De quoi permettre, jusqu’au bout, un travail en interservices, véritable poumon de la protection de la population et du territoire en cas d’incendie comme celui simulé en cette matinée fictive d’un 14 juillet dans les Bouches-du-Rhône.