Comme la loi l’exige et pour aller dans le sens de la prévention et de la lutte, les Pompiers13 ont mené d’importants travaux de débroussaillement ces derniers mois grâce à un travail conjoint du groupement Risques naturels et feux de forêt et du groupement Gestion du patrimoine.
Au-delà d’être nécessaires – pour ne pas dire indispensables – dans la lutte contre les feux de forêt, les obligations légales de débroussaillement (OLD) sont – comme leur nom l’indique – obligatoires puisqu’elles sont définies par les articles L131-1 à L136-1 du Code forestier. Les Pompiers13 ne s’y soustraient pas en témoignent les travaux de débroussaillement menés tout au long de ces derniers mois autour de plusieurs bâtiments du Service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône.
« Le plus important, c’est l’entretien »
Pour ce faire, le Sdis 13 a pu compter sur une action menée conjointement par le groupement Risques naturels et feux de forêt et par le groupement Gestion du patrimoine, qui a mis à disposition l’un de ses agents, Marc Raynaud, afin d’effectuer plusieurs débroussaillements en régie. La sollicitation d’une entreprise extérieure a également permis de s’occuper des couverts végétaux plus importants. Montant des travaux ? « Entre 20 000 et 25 000 euros », estime le lieutenant-colonel Jean-Christian Tsalichis, chef du groupement Gestion du patrimoine.
« On donne beaucoup de consignes à tout le monde mais si on ne fait pas nous ce qu’on demande de faire aux autres… C’est important de réaliser nous aussi les OLD », poursuit-il. « On a tout intérêt à le faire. Déjà parce que c’est la loi. Puis, ça fait partie de la prévention et de la lutte contre les feux de forêt et on se doit de montrer l’exemple », renchérit Stéphanie Wimmer, chef de bureau Réglementation au sein du service Prévention anticipation feux d’espaces naturels du Sdis 13.
« Il y a deux ans, on avait cartographié toutes les OLD de l’établissement, ce qui nous a permis de constater que la moitié de nos centres, le CFD et le CFERI, se situent dans des zones exposées aux risques d’incendie. D’où l’importance d’effectuer ces travaux de débroussaillement. Cela prend du temps, demande des moyens mais il faut le faire », ajoute Stéphanie Wimmer.
« Le plus important, c’est l’entretien car il est plus facile d’intervenir une fois que le couvert végétal est léger. En ce sens, on attend l’aide en régie des centres qui ont du matériel pour débroussailler », complète le lieutenant-colonel Tsalichis, qui conclut : « Cela a demandé beaucoup d’énergie à certains endroits, avec parfois des couverts végétaux importants, mais les sites qui pouvaient être les plus vulnérables ont été traités. Sans faire de mauvais jeux de mot, tout est au vert ! »