Les 4 et 5 avril, les Pompiers13 ont participé à un exercice organisé par l’EMIZ Sud en lien avec le CNCMFE – NRBC-E, sur la thématique du risque nucléaire, radiologique, biologique, chimique et de nature explosive.
Une explosion sans doute synonyme d’attentat, dans une fan zone bondée. C’était le scénario (tristement réaliste) de l’exercice organisé par l’État-major interministériel de la zone de défense et de sécurité́ Sud en lien avec le centre national civil et militaire de formation et d’entraînement NRBC-E (le CNCMFE – NRBC-E a pour mission d’améliorer les capacités d’intervention face aux menaces de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosive). Cet entraînement interministériel s’est déroulé à l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers. Une trentaine de Pompiers13 étaient acteurs de cet exercice, cinq autres avaient la qualité d’observateurs.
Le commandant Alexis Mollier et le médecin sapeur-pompier Sébastien Beaume faisaient partie de l’équipe organisatrice.
La première journée a été consacrée à des présentations et des ateliers portant sur les matériels, la doctrine et les procédures, relate le commandant Lilian Demarle, chef du groupement Risques industriels et technologiques. Avec toujours un fort aspect interservices, mêlant les sapeurs-pompiers des Sdis 13 et 84, les personnels de l’UIISC7, le Bataillon de marins-pompiers de Marseille, l’Ensosp, la police nationale, les démineurs de la Sécurité civile, le Samu, la Croix-Rouge… Autant d’acteurs qui seraient évidemment mobilisés sur un tel événement. Il s’agissait d’intégrer toutes les puissances des unités spécialisées pour améliorer les procédures opérationnelles.
La seconde journée, l’entraînement s’est terminé par un exercice de terrain de grande ampleur. Il s’agissait notamment de mettre en œuvre un sas interservices, un point de rassemblement des victimes, une structure de décontamination…
Encore une fois, de tels exercices et de tels échanges sont essentiels pour apprendre à travailler ensemble et être le plus prêts possible face à ce qui est susceptible de concerner l’activité opérationnelle.