Le lieutenant-colonel Philippe Briols, dans le cadre de la filière des élèves colonels, est en immersion au sein des Pompiers13. Il livre ses premières impressions, en compagnie du colonel Pierre Bépoix, directeur départemental adjoint.
“D’emblée, on perçoit l’esprit de corps, l’identité et l’énergie que mettent les uns et les autres, au service de l’établissement”, salue le lieutenant-colonel Philippe Briols. Issu de la filière des élèves colonels de l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers, en immersion pour trois semaines au sein des Pompiers13, Philippe Briols a débuté son engagement au sein des sapeurs-pompiers comme volontaire. C’était en 1990, dans le Tarn, où il est resté après avoir réussi son concours de sapeur-pompier professionnel en 1993. Titulaire d’un DUT Hygiène et Sécurité, il réussit en 1996 le concours de lieutenant et rejoint le Sdis de l’Isère où il exerce plusieurs fonctions en même temps qu’il gravit les échelons. En 2018, “j’intègre le Sdis de Savoie d’abord comme chef de groupement, puis chef du pôle prospectives et coordination”. Puis c’est un nouveau défi, après le concours et avec la formation d’élève colonel. Une filière qui offre, dans le cadre de la réforme des emplois supérieurs de direction, plusieurs avantages.
Le colonel Pierre Bépoix, directeur départemental adjoint du Sdis 13, lui aussi issu de cette filière, précise en effet que “cela donne aux élèves colonels les moyens de tenir les fonctions de directeur départemental adjoint au sein de leur structure d’affectation et les périodes successives d’immersion permettent de toucher du doigt l’ensemble des rouages, les partenariats”… Sans oublier que les immersions au sein d’autres services d’incendie et de secours sont l’opportunité de découvrir d’autres structures, d’autres modes de fonctionnement : “On voit, on est au cœur d’autres établissements”, insiste le colonel Bépoix. Qui confirme “constater encore cet esprit de corps propre aux Pompiers13.
De son côté, le lieutenant-colonel Briols, s’il n’avait « pas d’idée préconçue sur cet établissement », y a déjà décelé « tellement de choses intéressantes » : « Il y a cette marque de fabrique, cette fierté et ce sentiment d’appartenance que l’on remarque dès notre arrivée ». Sans omettre cette « fierté opérationnelle » car en plus de l’identité, « il y a tout ce qui est fait ici ». Bref, « on a de quoi être impressionné par cet établissement ! ».