Actuellement en formation au sein de l’École des hautes études en santé publique, il a passé quatre semaines au sein de la sous-direction Santé du Sdis 13.
Un stage à la fois « passionnant » et « immersif » au cours duquel il a pu « voir des choses concrètes ». Voilà comment Raphaël Zaouati, actuellement en formation de directeur d’hôpital au sein de l’École des hautes études en santé publique, résume ses quatre semaines d’immersion passées cet été au sein de la sous-direction Santé des Pompiers13.
« Le Sdis 13 est vraiment un acteur de santé du territoire »
« L’idée pour moi était de pouvoir découvrir le préhospitalier car le lien entre les Sdis et les centres hospitaliers sont assez forts », poursuit Raphaël, avant de détailler : « J’ai passé pas mal de temps au Codis, notamment, pendant les périodes de fortes intensités opérationnelles avec les feux. J’ai aussi pu me rendre sur Martigues, lors de l’incendie du 17 juillet, où j’ai assisté à la mise en place d’un poste médical avancé, du soutien sanitaire et de tout ce qui concerne la gestion de crise. J’ai également pu aller dans des centres d’incendie et de secours, où j’ai pu être en immersion avec le VSAV à La Ciotat, le VLM à Rognac et le VLI à Istres. J’ai aussi assisté à de nombreuses réunions avec le médecin-chef Christian Poirel, sans oublier la signature d’une convention employeur en faveur du volontariat avec l’AP-HM. »
Quatre semaines denses, qui lui ont aussi permis de mesurer à quel point « le Sdis 13 est vraiment un acteur de santé du territoire. On pourrait penser que ce n’est qu’un relais entre le préhospitalier et l’hospitalier mais non : il joue un rôle important ! » Désormais, Raphaël va « retourner en formation et enchaîner les stages dans les hôpitaux ». Mais nul doute que cette immersion grandeur nature au sein des Pompiers13 sera un atout supplémentaire dans son parcours : « J’avais pu passer quelques jours en préfecture dans les Yvelines et donc avoir une première approche du monde des pompiers. Mais pas de manière aussi concrète ! », reconnaît-il. Et de conclure : « Devenir volontaire un jour ? Je viens de Paris mais si un jour, je vis en province, pourquoi pas : ça fait réfléchir ! »