Le 4 octobre dernier, dans les Yvelines, 40 équipes issues de France, de Belgique, du Luxembourg et de Suisse ont participé au Survival Firefighter Challenge. Cette compétition francophone met à l’honneur les techniques d’auto-sauvetage et de sauvetage du sauveteur.

Les Pompiers13 d’Arles, représentés par le sergent Jordan Champier, y participaient pour la première fois. L’objectif : sensibiliser les sapeurs-pompiers aux risques opérationnels et renforcer les savoir-faire qui permettent de sauver un collègue en difficulté. « Le principe, c’est de réunir tout ce monde-là pour promouvoir la sauvegarde opérationnelle individuelle et collective », explique le sergent Champier.

Quatre épreuves, un même objectif

Le challenge comprend quatre épreuves sous appareil respiratoire isolant : le sauvetage du sauveteur (RIC), un parcours de franchissement d’obstacles, une épreuve d’endurance opérationnelle et le « Denver », un exercice d’évacuation complexe à travers des passages étroits. Ces épreuves testent lucidité, résistance physique et gestion du stress, avec un accent particulier sur les situations rencontrées lors des interventions incendie. « On ne vient pas pour se montrer, mais pour se dépasser et pratiquer le sauvetage des autres », souligne Jordan Champier.

Une première participation prometteuse

Pour leur première participation, les Pompiers13 ont terminé 32ᵉ au classement général et 18ᵉ sur le Rapid Intervention Team. Malgré le manque d’infrastructures pour s’entraîner, l’équipe a tenu bon toute la journée, de 9 h 30 à 20 h 30. « Le plus difficile, c’est de garder sa lucidité quand on est physiquement épuisé », confie le sergent Champier. « Mais c’est justement ce qu’on vient chercher. »

Un événement fédérateur et porteur de valeurs

L’édition 2025 a réuni de grands noms du milieu, comme Éric Allen, à l’origine du système Fast Rescue Solution, et Thierry Gilbert, organisateur et créateur du PAFARI. Pour Jordan Champier, au-delà du classement, l’important reste la cohésion et la sécurité. « On part à six, on revient à six. Ce genre d’épreuve sensibilise à la sécurité entre collègues et peut éviter des accidents. »

Une expérience à renouveler

Cette première participation a enrichi l’équipe arlésienne sur le plan professionnel et personnel. « C’est vraiment enrichissant. Ce type de challenge nous pousse à progresser et à toujours mieux nous préparer. Je recommande à tous d’y participer », conclut le sergent Champier.