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LE CFERI, OUTIL MAJEUR DES POMPIERS13 AUPRÈS DES INDUSTRIELS

Le Centre de formation et d’entraînement aux risques industriels a accueilli un comité de direction, où échanges sur l’actualité de l’établissement et présentation des installations se sont entremêlées le temps d’une matinée.

Comme il l’a été rappelé lors du dernier séminaire Retex« les Bouches-du-Rhône sont le département français où le risque industriel est le plus présent derrière celui de la Seine-Maritime ». À ce titre, il est indispensable de former les personnels des différents sites industriels implantés sur le territoire, afin d’avoir la meilleure réponse opérationnelle possible en cas d’incident ou de catastrophe. C’est l’une des raisons d’être du Centre de formation et d’entraînement aux risques industriels (CFERI), qui a servi d’écrin au comité de direction (CODIR) du 14 mai, avant une présentation plus détaillée des installations et des risques émergents dans le département.

« Transformer l’action territoriale »

Grosse actualité des dernières semaines, notamment à Marseille et ses alentours, le passage de la flamme olympique dans les Bouches-du-Rhône a mobilisé les Pompiers13 à différentes échelles. Certains dans un cadre purement sécuritaire, comme le dispositif préventif NRBCe prévu à cet effet, d’autres pour célébrer l’événement avec la population via plusieurs animations comme à Arles, Eygalières ou Istres. Le directeur départemental et chef de Corps, le colonel Jean-Luc Beccari, a profité du CODIR pour « remercier les personnels impliqués » lors de ce week-end définitivement pas comme les autres.

Autre sujet majeur abordé dans cette première séquence de la journée : celui de « la transformation de l’action territoriale » des Pompiers13, dans une démarche d’amélioration continue pour l’établissement. Le directeur départemental adjoint, le colonel Pierre Bépoix, a détaillé un plan d’action sur la base du dernier séminaire des chefs de centre/service et sur lequel chaque groupement va travailler. Ce dernier repose sur trois axes, à savoir optimiser la réparation opérationnelle du territoire, mieux accompagner les chefs de centre pour une meilleure intégration et mener une action territoriale plus consacrée au volontariat.

Le volontariat, justement, est un thème sur lequel le colonel Beccari et les instances dirigeantes du Sdis 13 souhaitent insister. À l’image des dernières rencontres avec les comités de centre, où le sujet a fait l’objet de nombreuses réflexions, le chef de Corps des Pompiers13 souhaite dédier un CODIR sur le Beauvau de la Sécurité civile, dont les travaux se sont lancés le 23 avril dernier, afin de réfléchir à la contribution que va pouvoir y apporter l’établissement.

Des installations prisées par les industriels

Une fois le CODIR terminé, la matinée s’est poursuivie par une présentation détaillée du CFERI via deux ateliers. Le premier était consacré à la présentation des risques émergents dans les Bouches-du-Rhône avec les différentes installations et projets industriels mais aussi les formations mises en place par le Sdis 13 grâce à son plateau technique. « Nos installations témoignent de l’ambition de notre établissement de s’adapter à ces risques nouveaux et particuliers. C’est très prisé par nos clients industriels et on a la chance de pouvoir faire tout ça, avec une plateforme qui est vraiment multi-énergies », a relevé à ce sujet le commandant Stéphane Mozziconacci, qui était aux côtés des commandants Lilian Demarle, Michel Ducousso et Pascal Bonnifay pour cette présentation.

L’autre atelier était quant à lui destiné à détailler toute la démarche qualité autour du CFERI, certifié ISO 9001 et Qualiopi depuis 2021. Deux tampons qui viennent valider ce que propose la plateforme technique tout en rassurant les industriels, qui sont de vrais partenaires dans la prévention et le traitement du risque au quotidien. « L’objectif est d’apporter une meilleure réponse opérationnelle », a analysé le lieutenant Alain Bernard, accompagnée par Cassandra Alessandrini, chargée de mission qualité au sein du groupement Formation, sur cette séquence. « On a cassé cette barrière de l’uniforme », a poursuivi le lieutenant Bernard, avant de conclure : « On le voit sur le terrain : quand un chef de groupe parle à un chef d’intervention de Kem One, par exemple, ils utilisent le même langage et se comprennent. Cela veut dire que notre méthode de travail n’est plus à prouver. »

 

Vie du Corps : le CFERI, outil majeur des Pompiers13 auprès des industriels

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